Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le juin 15, 2023
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Bruxelles accuse Google d’abus de pouvoir dans la publicité en ligne
Bruxelles accuse Google d’abus de pouvoir dans la publicité en ligne
La Commission européenne a une nouvelle fois accusé Google d’abus de pouvoir, notamment en matière de publicité en ligne. En tant qu’acteur dominant sur le marché, Google aurait placé ses intérêts au-dessus d’une concurrence loyale. La conséquence de cette accusation pourrait être une amende d’un milliard de dollars et potentiellement une vente forcée d’une des unités commerciales de Google.
Google, à l’origine connu comme un géant de la recherche, a élargi ses services pour inclure une large gamme d’offres allant de Google Maps à YouTube. La principale source de revenus de l’entreprise est la publicité. Cela inclut à la fois les publicités visibles lorsque les utilisateurs effectuent une recherche via Google ainsi que les négociations en coulisses pour l’espace publicitaire sur Internet. Ce sont ces domaines que Bruxelles scrute désormais.
Trois niveaux de publicité en ligne
Le monde de la publicité en ligne peut être divisé en trois parties principales : les annonceurs qui souhaitent placer des annonces en ligne, les éditeurs qui souhaitent afficher ces annonces sur leurs sites et les intermédiaires qui facilitent les transactions entre les annonceurs et les éditeurs. Google propose des produits qui fonctionnent dans chacun de ces niveaux.
Abus de pouvoir depuis 2014
La Commission européenne allègue que Google se livre à des abus de pouvoir depuis au moins 2014, ce qui en fait une affaire de près de dix ans. Par exemple, Google est accusé de partager des informations sensibles sur les offres des concurrents avec son propre intermédiaire. Cela donne à l’intermédiaire de Google un avantage déloyal et augmente le contrôle global de Google sur le marché, permettant à l’entreprise de facturer des prix plus élevés pour ses services publicitaires. La Commission européenne soupçonne que les actions de Google ont enfreint les règles de concurrence.
En règle générale, après avoir constaté de telles violations, la prochaine étape pour la Commission européenne serait d’imposer une lourde amende et d’exiger des changements. Toutefois, dans ce cas, la Commission estime que de simples ajustements ne suffiront pas. Ils soutiennent qu’il y a un conflit d’intérêts fondamental en jeu. Par conséquent, la seule option viable serait que Google se départisse d’une partie de sa technologie publicitaire. Il s’agit de la quatrième affaire que la Commission européenne a intentée contre Google, et dans chacune des affaires précédentes, Google a été frappé d’amendes d’un milliard de dollars.
Google a fait appel de toutes les affaires, et elles sont actuellement pendantes devant la Cour européenne de justice. Cela signifie qu’il pourrait s’écouler plusieurs années avant qu’une décision finale ne soit rendue sur cette question particulière. La question de savoir si Google devra céder une unité commerciale avant qu’une décision finale ne soit prise reste incertaine.
Google n’est pas d’accord avec la Commission européenne
En réponse aux allégations de la Commission européenne, Google a exprimé son désaccord. Dan Taylor, vice-président de Global Ads chez Google, a déclaré : « L’enquête se concentre sur un segment étroit de nos services publicitaires et n’est pas nouvelle. » La société affirme que sa technologie publicitaire aide les sites Web et les applications à monétiser leur contenu et aide les entreprises à atteindre de nouveaux clients. Google s’est également engagé à lutter contre toute cession de ses unités commerciales à la lumière des exigences de la Commission européenne.
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