Les pays de la CEDEAO se réunissent au Nigeria pour faire face au coup d’État au Niger

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le août 2, 2023

Les pays de la CEDEAO se réunissent au Nigeria pour faire face au coup d’État au Niger

Military coup in Niger

Un coup d’État militaire au Niger incite la réunion de la CEDEAO au Nigéria

Dans le but de répondre au récent coup d’Etat militaire au Niger, les ministres de la Défense de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest se réunissent dans la capitale nigériane, Abuja. Les ministres exigent une action rapide pour réintégrer le président Bazoum, qui a été démocratiquement élu, avant samedi. Si l’armée ne se conforme pas, ces pays peuvent envisager d’intervenir militairement.

Tous les pays participants sont membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). De plus, une rencontre entre les putschistes et une délégation de la CEDEAO est prévue aujourd’hui au Niger.

Cependant, les chefs militaires du Mali et du Burkina Faso ont déclaré leur soutien aux putschistes. Ils ont averti que toute intervention étrangère serait considérée comme une déclaration de guerre, et ils viendraient en aide au Niger dans un tel cas. De même, les chefs militaires guinéens s’alignent sur la junte nigérienne.

Lors d’un discours télévisé, le général Tiani, le chef du coup d’État, a annoncé la réouverture des frontières avec la plupart des pays voisins. Cependant, les frontières avec les pays de la CEDEAO, le Bénin et le Nigeria au sud, resteront fermées.

Évacuations en cours

Le Niger, ancienne colonie française, a connu des évacuations. Hier soir, des avions transportant des évacués du Niger ont atterri à Paris et à Rome. La majorité des passagers étaient de nationalité française et aucun citoyen néerlandais n’aurait été à bord.

L’ambassadeur des Pays-Bas au Niger s’est dit préoccupé par la situation à Niamey et a déclaré que des efforts étaient faits pour aider les citoyens néerlandais à quitter le pays. L’ambassade reste en contact étroit avec environ 25 ressortissants néerlandais et se prépare à divers scénarios.

Réponse et préoccupations régionales

Réunion de la CEDEAO pour une résolution rapide

La réunion d’Ecowas au Nigéria vise à aborder le coup d’État militaire au Niger et à trouver une résolution rapide qui rétablit le président Bazoum au pouvoir. Ces pays d’Afrique de l’Ouest s’inquiètent de l’impact que le coup d’État pourrait avoir sur la stabilité et les principes démocratiques de la région.

Soutien et opposition des pays voisins

Les chefs militaires du Mali et du Burkina Faso ont exprimé leur soutien aux putschistes au Niger. Ils mettent en garde contre une intervention étrangère, soulignant qu’elle serait considérée comme un acte de guerre. D’autre part, les chefs militaires de la Guinée se rangent également du côté de la junte au Niger.

Réouverture des frontières sauf avec les pays de la CEDEAO

Selon le général Tiani, le putschiste, les frontières avec la plupart des pays voisins ont été rouvertes. Cependant, les frontières avec les pays de la CEDEAO, le Bénin et le Nigeria au sud, resteront fermées. Cette décision des putschistes reflète les tensions entre le Niger et ses homologues de la CEDEAO.

Soutien international aux évacuations

Efforts français et néerlandais

La France et les Pays-Bas ont participé activement à l’évacuation de leurs citoyens respectifs du Niger. Des avions ont été organisés pour transporter les ressortissants français à Paris, tandis que les citoyens néerlandais reçoivent le soutien de l’ambassade des Pays-Bas au Niger.

Surveillance et assistance

L’ambassadeur des Pays-Bas au Niger assure que la situation est suivie de près et que l’ambassade travaille avec des partenaires internationaux pour assurer le départ en toute sécurité des citoyens néerlandais. Ils sont en communication constante avec environ 25 ressortissants néerlandais, offrant un soutien et une préparation à tout développement potentiel.

Conclusion

Alors que les pays de la CEDEAO se réunissent au Nigéria pour faire face au coup d’État militaire au Niger, la stabilité et les valeurs démocratiques de la région sont en jeu. Les ministres de la défense participants demandent instamment la réintégration rapide du président Bazoum avant qu’une intervention militaire proposée ne devienne nécessaire. Pendant ce temps, les pays voisins ont pris parti, le Mali et le Burkina Faso soutenant les putschistes et la Guinée s’alignant sur la junte. Des évacuations de ressortissants étrangers sont en cours, la France et les Pays-Bas aidant activement leurs citoyens à quitter le Niger. La situation reste incertaine et les efforts internationaux se poursuivent pour atténuer la crise.

Coup d’État militaire au Niger

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