Seul un quart des centres d’accueil d’urgence pour demandeurs d’asile deviennent permanents

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le août 10, 2023

Seul un quart des centres d’accueil d’urgence pour demandeurs d’asile deviennent permanents

Asylum Seekers

Introduction

Les municipalités maintiennent toujours 5 000 places de couchage dans des abris d’urgence à la disposition des demandeurs d’asile, alors que cet abri est en fait sous la responsabilité du gouvernement. C’est l’œuvre du COA, l’Agence Centrale pour l’Accueil des Demandeurs d’asile.

Le plan des abris d’urgence

Au début de l’été de l’année dernière, l’État, en la personne du secrétaire d’État Van der Burg, a temporairement demandé l’aide des municipalités pour aménager 11 000 places d’accueil supplémentaires, après que des centaines de migrants eurent dû dormir en plein air à la demande centre de Ter Apel. Les 25 maires du Conseil de sécurité ont rapidement convenu avec Van der Burg que ces lieux d’urgence n’étaient destinés qu’à une courte période, car ils ne répondent souvent pas aux exigences de base.

Le manque de lieux d’accueil permanents

Le plan était que le COA reprendrait les emplacements des municipalités et s’adapterait, mais cela s’avère souvent impossible. L’échéance de la reprise n’a cessé d’être repoussée. Il apparaît aujourd’hui que sur les 72 lieux d’urgence qui étaient gérés par les communes, seuls 16 sont aptes à être reconvertis en lieux d’accueil permanents. Ce n’est même pas un quart.

Lieux d’urgence et abris

Au cours de l’année écoulée, suite à une demande urgente du cabinet, les municipalités ont réalisé à un moment donné 72 lieux d’accueil d’urgence. Un certain nombre d’entre eux, principalement des salles de congrès et des salles de sport, ont depuis été fermés car ils n’étaient pas adaptés à un accueil plus long.

Sept sites ont été repris par le COA, comme prévu, et neuf sites sont toujours en cours d’acquisition. Les pourparlers sont toujours en cours à trois endroits.

Le reste des quelque 5 000 places de couchage restera sous la gestion des municipalités, selon les chiffres demandés par le NOS au COA. Selon le COA, un certain nombre de municipalités préfèrent garder l’hébergement d’urgence sous leur propre gestion. Ils relèvent désormais du dispositif des Abri Communaux Temporaires (TGO). Certains d’entre eux fermeront encore dans les mois à venir.

A ces 5000 places TGO s’ajoutent plus de 1000 places en hôtel et en hébergement chez l’habitant pour les titulaires du statut ; ces lieux d’accueil ne relèvent pas non plus de la compétence du COA.

Le besoin d’emplacements permanents

Un emplacement permanent nécessite non seulement de bonnes places pour dormir, mais également des installations telles que les soins et l’éducation. Parce qu’il y a encore plus de demandeurs d’asile que de places d’accueil, les municipalités sont obligées de garder ouvertes des places qui ne répondent pas aux exigences. Ils ne veulent pas le fermer, car alors les demandeurs d’asile n’ont nulle part où aller.

Manque majeur de confidentialité

Les places d’urgence dans les municipalités ont été mises en place en peu de temps dans des endroits tels que les gymnases et les salles de conférence. Les gens y dorment dans des lits superposés dans de grands espaces, séparés par un mur fin ou un rideau par exemple. La cuisine et la salle de bain doivent souvent être partagées avec des dizaines d’autres personnes. Il y a un grand manque d’intimité.

La qualité de l’accueil est bien en deçà de la moyenne sur certains lieux d’accueil d’urgence de crise, le droit et les multiples contrôles al. Par exemple, la sécurité des enfants était en jeu et il y avait des risques pour la santé. Pour les demandeurs d’asile dans les lieux d’urgence, cette situation dure depuis un an maintenant, ce qui est difficile mentalement pour beaucoup.

Les implications de la politique nationale

« Il est très décevant que les municipalités et le COA se tiennent maintenant dans la boue et essaient d’en faire quelque chose, mais sont abandonnés par la politique nationale », déclare Martijn van der Linden de Refugee Work à la NOS Radio 1 Journaal. En raison de la chute du cabinet, aucune nouvelle décision n’est prise et on ne sait pas ce qu’il adviendra de la loi de dispersion, qui doit obliger les municipalités à accueillir un certain nombre de demandeurs d’asile ; toutes les municipalités ne le font pas.

Selon le Conseil pour les réfugiés, peu importe qui organise l’accueil. « Des emplacements permanents sont nécessaires », souligne Van der Linden. Cependant, la qualité diffère considérablement d’un endroit à l’autre, voit Refugee Work. «À certains endroits, y compris des endroits municipaux, les choses se passent plutôt bien. Des activités y sont organisées et les habitants se sentent entendus.

Demandeurs d’asile

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