Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le août 31, 2023
Table des matières
L’enquête sur les « paquets » suicidaires s’étend à travers les pays
Les enquêtes s’étendent à d’autres pays
Après le Royaume-Uni, l’Italie et les États-Unis, la police néo-zélandaise a ouvert une enquête sur le cuisinier canadien qui vendait des « kits suicide » en ligne. L’affaire a attiré l’attention internationale car de plus en plus de pays soupçonnent désormais que des morts suspectes pourraient être liées à ces colis.
Un chef canadien inculpé
Kenneth Law, un chef de 57 ans originaire de Toronto, au Canada, a déjà été arrêté et accusé d’avoir vendu ces kits. Il a été appréhendé par la police canadienne en mai et, lors d’une opération d’infiltration, il a admis que de nombreuses personnes étaient mortes à cause de la drogue qu’il vendait.
Law doit comparaître devant un tribunal au Canada le mois prochain et a indiqué qu’il nierait les accusations portées contre lui.
Portée mondiale de son opération
Les autorités canadiennes estiment que Law avait des clients dans plus de 40 pays et vendait environ 1 200 colis pour aider les individus à se suicider.
Décès liés à la loi
La police britannique a identifié 88 décès au Royaume-Uni pouvant être liés aux activités de Law. Par ailleurs, une enquête a récemment été ouverte en Irlande concernant des décès qui pourraient être liés aux drogues vendues par Law.
Implications internationales
L’enquête impliquant Law a déclenché des cas similaires dans d’autres pays, notamment aux Pays-Bas. Alex S., un résident d’Eindhoven, a été poursuivi pour avoir vendu une drogue mortelle connue sous le nom de « Drogue X ». L’enquête menée aux Pays-Bas a révélé que les clients avaient commandé collectivement du médicament pour une valeur de 30 000 €, chaque dose coûtant 35 €.
Alex S. a comparu devant le tribunal en juillet et a été condamné à une peine de 3 ans et demi de prison, dont 1 an et demi avec sursis. L’affaire fait actuellement l’objet d’un appel supérieur.
Réponse mondiale au problème
La Nouvelle-Zélande se joint à l’enquête
La police néo-zélandaise est la dernière en date à se joindre à l’enquête internationale sur la vente de ces « colis suicide ». L’enquête en expansion indique la gravité du problème et la nécessité d’une réponse mondiale coordonnée.
Prévenir l’exploitation
L’enquête a soulevé des inquiétudes quant à la vulnérabilité des personnes susceptibles de rechercher ces drogues à des fins suicidaires. Il souligne l’importance de mesures proactives pour identifier et soutenir les personnes en crise et empêcher qu’elles ne soient exploitées par de tels vendeurs.
Dilemmes juridiques et éthiques
Le cas de la vente de « forfaits suicide » soulève des questions juridiques et éthiques complexes. Cela suscite des discussions sur le droit de mourir, le suicide assisté et les responsabilités des individus et des gouvernements face aux problèmes de santé mentale et de fin de vie.
Conclusion
L’enquête sur le cuisinier canadien qui vendait des « kits suicide » en ligne s’est étendue à plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, l’Italie, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande. De plus en plus de décès suspects sont examinés en relation avec ces colis, ce qui indique l’impact mondial de ce problème. À mesure que les enquêtes progressent, il est crucial que les gouvernements et les sociétés s’attaquent aux vulnérabilités et aux défis sous-jacents qui poussent les individus à rechercher ces drogues mortelles.
Kenneth Law, forfaits suicide
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