Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le octobre 17, 2023
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Un étudiant noir n’est pas victime de discrimination par le logiciel anti-triche de VU
La Vrije Universiteit Amsterdam justifiée dans le cadre d’une plainte pour discrimination
La Vrije Universiteit Amsterdam (VU) a été innocentée des allégations de discrimination après qu’une étudiante a affirmé que le logiciel anti-triche de l’université l’avait injustement ciblée en raison de sa couleur de peau foncée. Le Conseil des droits de l’homme a rejeté la plainte, affirmant que les difficultés rencontrées par l’étudiante avec le logiciel n’étaient pas liées à sa race. Néanmoins, le Conseil a critiqué l’université pour sa manière de traiter la plainte pour discrimination.
Allégations de discrimination
En juillet 2022, Robin Pocornie, étudiante à la maîtrise en bioinformatique, a porté plainte alléguant qu’elle rencontrait des difficultés à utiliser le logiciel anti-triche obligatoire Proctorio lors des examens en ligne. Pocornie a affirmé qu’elle devait mettre en lumière son visage pour prouver son identité au logiciel, alors que ses camarades de classe blancs n’étaient pas confrontés à la même exigence.
Le jugement provisoire rendu en décembre par le superviseur indépendant suggérait que Pocornie pourrait avoir été victime de discrimination fondée sur la couleur de sa peau. Des recherches scientifiques ont montré que les logiciels de reconnaissance faciale peuvent être moins précis pour les personnes à la peau foncée. Cependant, le Conseil des droits de l’homme a finalement conclu que Pocornie n’avait pas rencontré plus de problèmes que les autres étudiants lors des examens.
Déception et prise de conscience
Même si Pocornie a exprimé sa déception quant au résultat de la plainte, elle était convaincue que son cas avait attiré l’attention sur la question de la discrimination dans le domaine de la technologie. Elle a souligné la nécessité pour les établissements d’enseignement de considérer la fonctionnalité égale de la technologie qu’ils utilisent pour tous les étudiants.
Le Racism and Technology Center, qui a fourni une assistance juridique à Pocornie, a également exprimé sa déception face à la décision de la Commission. L’avocate et présidente du centre, Naomi Appelman, a souligné les défis liés à la preuve juridique de la discrimination dans les systèmes algorithmiques.
Réponse de l’université
Le VU a reconnu en octobre qu’il n’avait pas initialement pris en compte le potentiel de discrimination lors de la mise en œuvre du logiciel anti-triche. Cependant, l’université a souligné ses efforts pour minimiser le risque de dysfonctionnement du logiciel et a offert aux étudiants la possibilité de passer les examens en personne s’ils rencontraient des problèmes lors des examens pratiques.
NU.nl a contacté la Vrije Universiteit pour obtenir une réponse à la décision du Conseil, mais une déclaration de l’université est en attente.
Un impact plus large
Bien que l’affaire Pocornie n’ait pas abouti à un constat de discrimination, elle a sensibilisé aux préjugés potentiels de la technologie et a souligné l’importance d’assurer l’égalité d’accès et de fonctionnalité pour tous les étudiants, quelle que soit leur race ou la couleur de leur peau. En mettant en lumière cette question, le cas de Pocornie a incité les établissements d’enseignement à réévaluer leur utilisation de la technologie et à considérer les effets discriminatoires potentiels des systèmes algorithmiques.
Alors que le débat sur la discrimination dans le domaine technologique se poursuit, il est essentiel que les universités et autres institutions évaluent de manière critique et corrigent tout biais potentiel dans les outils qu’elles utilisent. Ce faisant, ils peuvent garantir un environnement d’apprentissage juste et inclusif pour tous les étudiants.
Logiciel anti-triche
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