Le Premier ministre palestinien Shtayyeh démissionne pour exiger des réformes

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le février 27, 2024

Le Premier ministre palestinien Shtayyeh démissionne pour exiger des réformes

Palestinian Prime Minister Shtayyeh Resigns

Démission du Premier ministre palestinien : une poussée en faveur des réformes

Dans un geste remarquable qui témoigne de la nécessité d’un changement, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a présenté sa démission. Cette mesure drastique, mise en œuvre à la demande du président Mahmoud Abbas, attire l’attention internationale sur le besoin urgent de réformes globales de la gouvernance palestinienne. Des acteurs internationaux tels que les États-Unis et un certain nombre de pays arabes ont exprimé leur soutien au renouvellement et à l’optimisation de l’Autorité palestinienne (AP). Cette transformation marquerait une résurgence du parti leader d’Abbas, le Fatah, au sein de l’Autorité palestinienne, le Hamas ne faisant actuellement pas partie de cette équation. Le Hamas est néanmoins impliqué dans un conflit avec Israël à Gaza.

AP réformée : une solution potentielle à Crise à Gaza

Les États-Unis plaident en faveur d’une refonte de l’Autorité palestinienne afin de reprendre le contrôle administratif de la bande de Gaza une fois le conflit en cours terminé. Israël contredit cependant cette perspective, en maintenant fermement son contrôle sur le paysage sécuritaire de Gaza comme mesure préventive pour éviter de nouvelles attaques. Le Premier ministre Shtayyeh a identifié la nécessité de réformes administratives, citant l’émergence d’une « nouvelle réalité » au sein de la bande de Gaza.

Création d’un nouveau gouvernement : une solution possible ?

Si la démission est approuvée par le président Abbas, ce qui n’est qu’une simple formalité selon les observateurs, une voie vers un nouveau gouvernement palestinien pourrait émerger. Malgré ce potentiel, des incertitudes subsistent quant à sa formation et sa fonctionnalité. Mohammad Mustafa, président du Fonds d’investissement palestinien, est le principal candidat à la succession de Shtayyeh.

Pression internationale : annonce-t-elle un changement ?

Notre correspondante, Nasrah Habiballah, a noté ces développements : « L’Autorité palestinienne (AP) exprime un immense intérêt à participer à la gouvernance de Gaza et à un futur État palestinien, ce qui implique les réformes nécessaires. Néanmoins, l’AP a déjà révélé aux médias israéliens que les changements dans la gouvernance dépendraient des garanties internationales concernant le retrait israélien de la bande de Gaza.

Le rôle du Hamas : implication ou absence ?

On espère que de telles démarches exploiteront l’influence des États-Unis sur Israël pour parvenir à une résolution du conflit actuel. Le rôle exact du Hamas dans tout cela reste incertain. L’approche de l’implication du Hamas dans tout nouveau gouvernement se heurte à la réticence des États-Unis et d’Israël. Des sources au sein du Hamas révèlent quant à elles que le groupe pourrait soutenir un gouvernement technocratique provisoire. Ce gouvernement intérimaire devrait être le fer de lance des réformes de relance et ouvrir la voie à de nouvelles élections législatives. Après les élections, on s’attend à ce que le Hamas joue un rôle largement secondaire. »

Le Premier ministre palestinien Shtayyeh démissionne

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