Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le février 25, 2025
Le soutien croissant à la réforme des soins de santé au Canada
Le soutien croissant à la réforme des soins de santé au Canada
Lorsque la plupart d’entre nous voient de longues lignes de personnes se courrouver dans les coins de la rue pendant une tempête de neige de l’Ontario, nous supposons à juste titre qu’il y a une inefficacité quelque part à la fin de cette ligne – quelque chose qui aurait probablement pu être mieux organisé pour éviter ce type de maux de tête.
La semaine dernière à Brockton, en Ontario, une telle ligne s’est formée lorsqu’un médecin local mettant en place son cabinet a annoncé qu’il accepterait les 500 premiers patients qui se sont inscrits en tant que médecin de famille. @Ctvlondon signalé Que de nombreuses personnes dans cette ligne attendaient depuis des années d’être acceptées comme patients dans une pratique générale.
L’Association médicale canadienne (CMA) affirme que plus de 6,5 millions de Canadiens n’ont pas accès à un médecin de famille, un nombre qui ne fait que croître. De nombreux médecins de famille ont quitté la profession en raison de l’épuisement professionnel pendant la covide et, avec une croissance démographique en augmentation, l’équilibre s’incline dans la mauvaise direction.
Des sondages récents montrent que 73% des Canadiens pensent que le système nécessite des changements majeurs, et beaucoup sont de plus en plus ouverts à l’intégration de la participation du secteur privé. Député Kevin Vuong, représentant la Spadina – Fort York Riding de Toronto, est un défenseur vocal d’un modèle de partenariat public-privé pour revitaliser le système de santé du Canada.
«La politisation et la polarisation conséquente du discours des soins de santé tuent notre système et tuent les Canadiens», Vuong déclaré sur X compte. «Nous devons abandonner la fausse dichotomie du public vs privé et regarder d’autres modèles du monde qui fonctionnent mieux.»
Sean Speer, rédacteur en chef de The Hub, également a répondu À l’histoire du CTV sur X: «L’égalitarisme erroné du système de santé du Canada entraîne des souffrances et des décès. Il n’y a pas d’accusation plus importante de notre système politique que notre incapacité collective à le réparer parce que le modèle à payeur unique fait que certains intellectuels et militants de gauche se sentent bien. »
L’accent mis par le Canada sur un système publiquement financé et à payeur unique a conduit à des conséquences imprévues. Les salles d’urgence servent souvent de zones de détention pour les patients non urgents. De nombreux Canadiens rejettent la participation du secteur privé comme un pas vers les soins de santé de style américain. Mais Vuong affirme qu’il s’agit d’une comparaison trompeuse.
«Nous nous sentons trop souvent supérieurs, que notre système de santé est parfait par rapport au modèle américain. Mais cela nous rend complaisant. La réalité est que nous prenons en retard la plupart des pays développés qui ont adopté un modèle de partenariat. »
Une étude récente a montré que parmi 30 pays de santé universels, le Canada s’est classé dans le quartile inférieur pour la disponibilité de ressources critiques comme les médecins, les machines CT / IRM et les lits d’hôpital. L’étude a montré que l’Australie, un pays ayant une histoire très similaire au Canada, s’est classé plus haut dans 33 des 36 mesures de performance. Les Australiens sont activement encouragés à garantir une assurance maladie privée pour soulager la pression sur le système public, les hauts salariés étant imposés pour ne pas le faire.
L’Australie intègre avec succès l’implication du secteur privé sans sacrifier la couverture universelle. Près de la moitié de leurs hôpitaux sont exploités en privé et les gouvernements contractent des soins financés par un public dans des installations privées. Ce modèle hybride a produit des résultats impressionnants. En 2023, 39,5% des Australiens ont obtenu des rendez-vous médicaux le jour même ou le lendemain lorsqu’ils sont malades, contre seulement 22,3% des Canadiens. Les Australiens connaissent également des temps d’attente beaucoup plus courts pour des consultations spécialisées et des chirurgies non urgentes.
Le soutien à cette approche au Canada augmente. Un récent sondage Navigator a révélé que 69% des Canadiens pensent que les services de santé devraient impliquer le secteur privé. La ligne glaciale de Brockton cette semaine est une illustration parfaite de l’insatisfaction généralisée et de l’ouverture croissante aux réformes.
«En s’accrochant à des modèles obsolètes, le Canada risque de prendre davantage les pays qui ont légiféré la flexibilité dans la prestation des soins de santé», explique Vuong.
Il a été démontré que l’intégration de l’efficacité du secteur privé dans un cadre universel de soins de santé atténue les pressions systémiques, réduit les temps d’attente et améliore les résultats des patients. Alors que de plus en plus de Canadiens font pression pour une réforme, un modèle pour un partenariat public-privé équilibré pourrait surmonter les impassements idéologiques et créer un système de santé qui sert mieux les Canadiens.
Réforme des soins de santé au Canada
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