Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le mars 12, 2024
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Les cas de cancer du côlon diminuent grâce à la recherche démographique
L’impact étonnant de la recherche démographique sur les cas de cancer du côlon
L’augmentation du dépistage de la population s’est avérée bénéfique. Le cancer du côlon, l’une des formes de cancer les plus mortelles, est de plus en plus détecté plus tôt. Par conséquent, les médecins sont moins susceptibles de recourir à des mesures thérapeutiques drastiques et le nombre de nouveaux cas de cancer du côlon diminue progressivement. Ce progrès a été constaté par le Centre intégré de lutte contre le cancer des Pays-Bas (IKNL). Pour mieux comprendre cette maladie, l’IKNL classe la détection du cancer du côlon en quatre étapes. L’étape 1, la phase d’identification la plus favorable, est celle où les patients ont de meilleures chances de bénéficier d’un traitement efficace. Le stade 4, le stade le moins favorable, est celui où le traitement devient plus compliqué. Selon le rapport de tendance publié par l’IKNL, en 2013, seulement 20 % environ des cas de cancer du côlon étaient diagnostiqués au stade 1. Cependant, en 2022, ce nombre était passé à plus de 30 %. Simultanément, les chiffres des détections de stade 4 sont restés relativement stables de 2013 à 2022. Cette combinaison de détection précoce et de stabilité dans les cas de stade avancé a entraîné une diminution de l’incidence du cancer du côlon. La logique derrière cela est simple : identifier les cas potentiels suffisamment tôt permet de prendre des mesures préventives pour empêcher qu’ils ne se transforment en cancer à part entière.
Dépistage de la population : l’arme secrète contre Cancer du colon
Les taux de cancer du côlon sont en augmentation constante depuis les années 1990, mais ont commencé à chuter de manière significative à partir de 2015. L’oncologue chirurgical Hans de Wilt du Radboud MC, qui a également participé au rapport de l’IKNL, attribue ce changement à l’introduction du dépistage de la population en 2014. Depuis cette ouverture, les citoyens néerlandais âgés de 55 à 75 ans sont invités à passer un test de dépistage régulier. Selon de Wilt, le dépistage du cancer du côlon dans la population, qui enregistre environ 12 000 cas par an, s’est révélé être une stratégie efficace. Cela est probablement dû à l’incidence élevée de ce type de cancer, d’où la probabilité plus élevée de détection et de traitement précoces.
Reconnaître le cancer du côlon à ses débuts
À ses débuts, le cancer du côlon se manifeste par des polypes visibles sur la paroi intestinale. Ces polypes sont des excroissances essentiellement inoffensives qui pourraient se transformer en cancer si elles ne sont pas rapidement éliminées. Environ 10 pour cent des personnes testées dans le cadre du processus de dépistage présentent ces polypes. Le rapport de l’IKNL indique une corrélation significative entre l’enquête auprès de la population et les cas de cancer du côlon. Suite au lancement du dépistage en 2014 et 2015, une augmentation des nouveaux cas de cancer du côlon a été enregistrée. En effet, l’enquête a conduit à davantage de détections de tumeurs chez des individus asymptomatiques. Cependant, à partir de 2016, ce chiffre a plongé. On prévoit une diminution annuelle de seize mille à douze mille cas entre 2016 et 2022.
Taux de survie accrus et interventions moins invasives
Grâce au dépistage précoce, davantage de personnes survivent au cancer du côlon, car la maladie est beaucoup plus gérable à ce stade. Par exemple, en 2010, 61 pour cent des personnes diagnostiquées avec un cancer du côlon étaient en vie après cinq ans. Ce chiffre s’élève à 71 % pour les cas diagnostiqués en 2017. De plus, les traitements intermédiaires du cancer du côlon aux premiers stades sont beaucoup moins invasifs qu’aux stades ultérieurs. Cela se voit dans la diminution du nombre de patients atteints d’un cancer rectal nécessitant une ablation rectale. De Wilt est plutôt optimiste quant aux résultats obtenus jusqu’à présent grâce aux enquêtes de population. Il reconnaît cependant qu’il y a encore place à l’amélioration, notant que 30 pour cent de la population ne répond pas à l’invitation au dépistage. Il estime que ces chiffres peuvent être augmentés, améliorant ainsi les perspectives globales des patients atteints d’un cancer potentiel du côlon. Alors que nous continuons à dépister les personnes âgées de 55 à 75 ans, nous pouvons nous attendre à voir ces avantages persister dans les années à venir. Ceux qui ont fait leur premier dépistage à 55 ans en 2014 ont désormais 65 ans et ont encore dix années de dépistage devant eux.
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