Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le mars 12, 2024
Table des matières
L’impact des influenceurs sur les décisions financières des jeunes
La tendance croissante de la publicité d’investissement sur les réseaux sociaux
Sur la base d’une étude menée par Wiser in Money Affairs, une initiative du ministère des Finances, il a été découvert que deux tiers des jeunes sont influencés par les publicités sur les réseaux sociaux vantant l’attrait d’une génération rapide de richesse. Cette enquête a impliqué l’analyse de plus de 1 000 jeunes âgés de 16 à 19 ans. Une écrasante majorité de 98 % de ces participants ont observé des publications concernant des investissements dans des crypto-monnaies et des actions sur leurs flux de réseaux sociaux.
Christian Meijer, représentant de Wiser à Geldzaken, note que ces opportunités d’investissement sont souvent décrites comme de simples moyens de générer des revenus substantiels, créant ainsi un « scénario gagnant-gagnant ».
Le résultat des investissements promus par les influenceurs
Parmi le groupe de jeunes qui ont suivi les conseils financiers des influenceurs, 39 % ont déclaré avoir tiré profit de leurs investissements. Cependant, il est possible de gagner de l’argent en investissant, mais souvent, les risques ne sont pas pris en compte. Meijer a souligné ce déséquilibre, exprimant son inquiétude face au manque de conscience du risque qui se propage parallèlement à ces stratégies d’investissement.
Risque financier & Influence des médias sociaux
Les recherches de Wiser in Money Affairs indiquent que 30 % des jeunes ont rencontré des problèmes financiers après avoir suivi les conseils d’influenceurs des médias sociaux. Meijer observe également que l’intensité du marketing ciblé auprès des jeunes a considérablement augmenté ces derniers temps. « Auparavant, les jeunes voyaient régulièrement des publicités sur les abribus, mais aujourd’hui, ils ne peuvent plus échapper aux assauts publicitaires et les retrouvent constamment via leur smartphone. »
Meijer note également une tendance de ces influenceurs à minimiser la valeur de l’emploi traditionnel, affirmant que l’indépendance financière peut être facilement obtenue, rendant ainsi inutile le fait de « travailler pour un patron ». Selon l’étude menée, les jeunes travaillant à temps partiel se sont montrés moins sensibles à ces influences financières que leurs homologues au chômage.
Réceptivité aux influences financières parmi les jeunes ayant un emploi et au chômage
Il est par ailleurs important de mettre en lumière les différences moins connues mais néanmoins significatives entre les choix financiers des jeunes actifs et inactifs. Les données de l’étude de Wiser à Geldzaken indiquent que les jeunes qui ont un emploi à temps partiel ont tendance à faire preuve d’une plus grande résistance à l’influence financière des influenceurs des médias sociaux. Cela souligne l’importance de l’emploi, même à temps partiel, comme moyen de favoriser des décisions financières éclairées.
Les choix financiers des jeunes
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