Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le juin 23, 2022
Enquête canadienne sur les anticorps contre la COVID-19
Pendant la pandémie, cela a été une course entre les nations pour voir qui peut imposer les mesures les plus draconiennes à leurs citoyens involontaires. Au cours des deux dernières années, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande figurent parmi les dix premiers pays du classement des économies avancées. Un développement récent au Canada porte la portée excessive du gouvernement à un tout autre niveau.
Commençons par examiner quelques informations générales sur Statistique Canada (alias StatsCan), l’organisme gouvernemental canadien responsable de l’accumulation de statistiques nationales. En dessous de Loi sur la statistique du Canada, le statisticien en chef du Canada a le droit de déterminer si une demande de renseignements du public est obligatoire ou volontaire en vertu du paragraphe 8 (1) de la Loi. Par exemple, la participation au recensement de la population et la participation à la population active sont toutes obligatoires.
En mars 2022, Statistique Canada a annoncé la enquête suivante :
L’étude se compose de deux parties comme suit :
« La première partie de l’enquête est un questionnaire électronique sur la santé générale, les maladies chroniques et les symptômes, l’accès aux soins et l’exposition à la COVID-19. Le questionnaire doit être rempli avant de passer à la deuxième partie car il est nécessaire de recueillir vos renseignements personnels afin que nous puissions vous envoyer les résultats et d’obtenir votre consentement écrit pour remplir la deuxième partie.
La deuxième partie est un test sanguin à domicile par piqûre au doigt que vous vous administrerez dès que possible après avoir rempli le questionnaire électronique. Vous retournerez ensuite l’échantillon de tache de sang séché en utilisant le paquet prépayé ci-joint. Le laboratoire analysera l’échantillon pour déterminer la présence d’anticorps COVID-19.
Heureusement pour les Canadiens, dans ce cas, la participation au sondage est volontaire. Dans le cadre de l’enquête, les Canadiens qui participeront devront fournir à Statistique Canada leur numéro de carte d’assurance-maladie provinciale pour aider à relier leurs données sur les anticorps aux renseignements personnels sur la santé que les ministères provinciaux de la santé, les registres de la santé et d’autres organismes de santé ont déjà dans leurs dossiers. En d’autres termes, les participants divulguent potentiellement tous leurs renseignements médicaux les plus personnels au gouvernement fédéral du Canada, qui n’a normalement pas accès aux dossiers de santé provinciaux.
Les Canadiens ont été choisis au hasard pour participer au sondage et doivent donner leur consentement comme suit :
« En remplissant le questionnaire électronique, il vous sera demandé de consentir à :
1.) fournir l’échantillon de tache de sang séché
2.) recevez vos résultats de test
3.) stocker votre échantillon dans une biobanque
4.) partager certaines données avec les ministères provinciaux et territoriaux de la santé, Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada et éventuellement l’Université McGill.
En consentant, vous confirmez que :
vous comprenez que même si vous avez accepté tout ou partie des éléments ci-dessus, vous pouvez toujours vous retirer de toute partie de cette enquête ou des études ultérieures à tout moment
vous comprenez ce qu’implique la participation à l’enquête.
Les participants consentent également à conserver les échantillons de taches de sang séché une fois les tests d’anticorps terminés. Ces échantillons seront conservés de manière anonyme à la biobanque de Statistique Canada située dans les Laboratoires nationaux de microbiologie de l’Agence de la santé publique du Canada à Winnipeg. Il est important que les participants notent ce qui suit :
« Les échantillons seront utilisés pour de futurs projets de recherche en santé. Seuls les chercheurs qui soumettront des projets respectant les conditions strictes imposées par Statistique Canada, notamment celles relatives à la confidentialité, auront accès à ces échantillons.
Voici une autre citation sur ce que signifie le consentement dans cette enquête :
« On vous demandera également si vous consentez à partager les renseignements que vous fournissez avec Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et les ministères provinciaux et territoriaux de la santé (y compris l’Institut de la statistique du Québec pour les résidents du Québec). Le partage de données permet aux chercheurs d’utiliser pleinement les informations que nous recueillons pour améliorer les politiques de santé et, par conséquent, la santé des Canadiens. Si vous y consentez, vos données seront partagées dans les conditions suivantes :
Votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone et votre numéro de carte Santé pourraient être partagés.
L’Institut de la statistique du Québec et les ministères provinciaux et territoriaux de la santé peuvent mettre ces données à la disposition des autorités sanitaires locales. Les autorités sanitaires locales ne recevront aucun identifiant personnel, uniquement votre code postal.
Vos informations ne seront partagées avec aucune autre partie sans votre consentement.
Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et les ministères de la santé utiliseront ces renseignements uniquement à des fins statistiques et de recherche.
Pour éviter le dédoublement des enquêtes, Statistique Canada pourrait signer des ententes pour partager les données de cette enquête avec l’Université McGill. McGill est l’entité juridique représentant le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTCI). Le CITF est un groupe de scientifiques et d’experts qui utilisent des données pour soutenir les décideurs dans leurs efforts pour protéger les Canadiens et minimiser l’impact de la pandémie de COVID-19.
Avec votre consentement, vos réponses au sondage et votre code postal seront partagés avec McGill et le FCET. Les noms, adresses, numéros de téléphone, adresses électroniques et numéros de carte Santé ne seront pas partagés.“
Le site Web explique en détail comment faire volontairement don de vos tissus corporels au gouvernement Trudeau :
Alors que certains peuvent penser que mon chapeau en papier d’aluminium est un peu serré aujourd’hui, je n’aime pas particulièrement fournir mon ADN à n’importe quel gouvernement n’importe où et n’importe quand Ce qui est particulièrement exaspérant dans cette enquête, c’est que les tests pour les anticorps SARS-CoV-2 n’étaient pas considéré comme une raison justifiée pour ne pas accepter les vaccins COVID-19 plus ou moins obligatoires du Canada qui étaient requis pour l’emploi et les voyages en train ou en avion par exemple. Maintenant, tout à coup, le gouvernement Trudeau s’intéresse au nombre de Canadiens qui ont ces anticorps et associe leur présence au statut vaccinal. N’est-ce pas une tournure des événements intéressante? Et, en ce qui concerne la confidentialité, nous savons tous que le gouvernement canadien a un piètre bilan en matière de protection des renseignements confidentiels des Canadiens, comme le montre ici:
En terminant, posez-vous deux questions :
1.) Feriez-vous confiance au gouvernement pour vos tissus corporels ?
2.) Devriez-vous faire confiance au gouvernement pour vos tissus corporels ?
Étant donné que le gouvernement du Canada a gelé les comptes bancaires et autres instruments financiers des Canadiens qui n’étaient pas d’accord avec leurs mandats en matière de vaccins, je ne pense vraiment pas qu’on puisse leur faire confiance avec nos informations les plus personnelles.
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