La guerre en Ukraine dénonce l’hypocrisie

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le mars 28, 2023

La guerre en Ukraine dénonce l’hypocrisie

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La guerre en Ukraine dénonce l’hypocrisie

Amnesty InternationalLe rapport annuel de 2022 sur les droits de l’homme met en évidence le double standard dans la réponse du monde occidental à l’agression russe en Ukraine. Bien que la réaction de l’Occident à la crise soit louable, l’organisation estime qu’un pays est traité beaucoup plus durement qu’un autre au niveau international.

Le rapport note que le monde occidental ne s’occupe pas de la situation des droits de l’homme en Arabie saoudite, est passif envers l’Égypte et refuse de reconnaître le système israélien d’apartheid contre les Palestiniens. Amnesty estime que la sélectivité de la réponse de l’Occident aux violations des droits humains alimente l’impunité. L’organisation a enquêté sur la situation dans 156 pays et a constaté que l’invasion illégale de la Russie et la violence contre la population ukrainienne figuraient parmi les pires crises humanitaires et des droits de l’homme de l’histoire récente de l’Europe.

Amnesty reconnaît l’approche ferme et bienvenue de l’Occident face à la crise en Ukraine, notamment l’imposition de sanctions à Moscou, l’envoi d’une aide militaire à Kiev et le lancement d’une enquête sur les crimes de guerre par l’intermédiaire de la Cour pénale internationale. Cependant, l’organisation souligne que cette réponse contraste fortement avec les réponses précédentes aux violations massives de la Russie et d’autres, et avec les réponses restreintes aux conflits en Éthiopie, au Yémen et au Myanmar.

Selon un porte-parole d’Amnesty Pays-Bas, la (géo)politique a toujours joué un rôle majeur pour déterminer si et comment un pays est tenu responsable des violations des droits humains, et l’Occident a toujours été plus rapide à critiquer les États ennemis que ses alliés.

Le rapport met également en évidence les violations généralisées des droits de l’homme à l’encontre des Ouïghours par la Chine et l’utilisation par Pékin de son influence mondiale pour bloquer toute action contre eux. Le rapport note que plusieurs centaines de milliers de membres de cette minorité musulmane sont hébergés dans des camps, et la Chine nie les accusations internationales de génocide. Sur une note positive, le rapport mentionne que le Kazakhstan et la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont aboli la peine de mort et que plusieurs militants éminents ont été libérés après des années d’emprisonnement.

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