ING porte un regard plus critique sur les prêts aux sociétés pétrolières et gazières

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le septembre 20, 2024

ING porte un regard plus critique sur les prêts aux sociétés pétrolières et gazières

ING

ING porte un regard plus critique sur les prêts aux sociétés pétrolières et gazières

ING cessera de prêter de l’argent à certaines entreprises du secteur pétrolier et gazier. Avec effet immédiat, la banque n’accordera plus de nouveaux prêts aux entreprises qui se concentrent uniquement sur le pompage de pétrole et de gaz et sur le développement de nouveaux gisements.

Cela ne concerne pas les grandes compagnies pétrolières comme Shell et BP. Parce qu’ils sont actifs à plus grande échelle, avec par exemple des raffineries et des stations-service.

Un porte-parole d’ING ne souhaite pas nommer les entreprises qui ne sont plus les bienvenues, mais précise qu’environ 25 de ces sociétés pétrolières et gazières disposent encore de prêts.

Fini les terminaux d’exportation de GNL

A partir de 2026, ING ne financera plus de nouveaux terminaux d’exportation de GNL. Il s’agit d’installations où le gaz naturel est liquéfié puis exporté par bateau. ING finance aujourd’hui une vingtaine d’entreprises du secteur, y compris aux États-Unis.

ING continuera à financer des terminaux GNL destinés à l’importation de gaz naturel. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le gaz russe est arrivé en Europe via des gazoducs. Depuis, les pays se sont davantage concentrés sur les importations de gaz via les terminaux méthaniers. Donc c’est arrivé vite un terminal méthanier flottant à Eemshaven à Groningue.

Politique climatique plus large

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une politique climatique plus large de la banque. À partir de 2040, ING ne veut plus rien prêter aux entreprises qui pompent du pétrole et du gaz.

La banque surveille désormais les mesures de durabilité de 2 000 grands clients. Les clients qui, aux yeux d’ING, ne font pas suffisamment de démarches pourraient être exclus de nouveaux prêts à l’avenir.

Rébellion d’extinction

ING a récemment été régulièrement la cible des actions du groupe d’action climatique Rébellion d’extinction. Il souhaite qu’ING cesse immédiatement de financer l’industrie fossile.

Un porte-parole d’ING a déclaré que la décision d’aujourd’hui n’avait rien à voir avec la pression d’Extinction Rebellion. « Depuis 2018, nous nous concentrons sur la durabilité dans notre portefeuille de prêts. » La banque se dit toujours disposée à avoir une conversation avec Extinction Rebellion et est heureuse d’expliquer sa politique de développement durable.

FR

Partager avec des amis

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*