La BCE critique les taxes bancaires : les conséquences n’ont pas été correctement prises en compte La BCE critique les taxes bancaires : les conséquences n’ont pas été correctement prises en compte

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le décembre 20, 2023

La BCE critique les taxes bancaires : les conséquences n’ont pas été correctement prises en compte La BCE critique les taxes bancaires : les conséquences n’ont pas été correctement prises en compte

ECB,bank taxes

La BCE critique les taxes bancaires : les conséquences n’ont pas été correctement prises en compte

La Chambre des Représentants doit examiner de plus près les conséquences de la taxe bancaire supplémentaire qui sera introduite aux Pays-Bas en 2025. Dans le plan visant à faire payer aux banques une augmentation du salaire minimum, le risque de perturbation du marché et d’intérêts plus élevés Les taux des prêts des grandes banques, qui doivent transférer 150 millions d’euros supplémentaires par an, n’ont pas été pris en compte.

C’est ce qu’écrit la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, dans son avis sur la taxe bancaire supplémentaire. La BCE ne rejette pas immédiatement cette option, mais met en garde contre un impact possible sur le système financier. Par exemple, la fragmentation du marché européen, car les banques pourraient éviter les Pays-Bas à cause des impôts. « Cela pourrait affecter la résilience du secteur bancaire et provoquer une perturbation du marché. »

Intérêt record

La BCE a rapidement relevé ses taux d’intérêt l’année dernière jusqu’à un niveau record de 4,5 pour cent. Selon le régulateur européen, il n’est pas surprenant que les banques réalisent immédiatement des bénéfices plus élevés. Dans sa lettre adressée à La Haye, la BCE souligne que les conséquences d’une hausse rapide des taux d’intérêt pourraient être défavorables pour les banques à long terme. « La rentabilité peut être moins positive, voire négative, sur une période plus longue », explique la BCE à propos des conséquences d’une hausse des taux d’intérêt, par exemple parce que moins de prêts sont accordés.

La BCE tente de calmer l’économie galopante avec des taux d’intérêt élevés afin de lutter contre une inflation élevée. L’économie des Pays-Bas est en bonne forme cette année et l’année prochaine, a conclu hier la Banque centrale néerlandaise (DNB). Cela peut entraîner des défauts de paiement pour les banques, écrit Lagarde.

Selon la BCE, cela n’a pas été pris en compte dans la proposition de la Chambre. C’est pourquoi Lagarde demande d’abord une « analyse approfondie » des conséquences pour le système financier aux Pays-Bas et de l’ajouter au projet de loi.

Inutile

En fonction de leur taille, les banques néerlandaises paient déjà une taxe spéciale de 470 millions d’euros par an. Cette mesure a été introduite pendant la crise du crédit pour décourager les banques de prendre trop de risques et de payer des récompenses trop élevées. Cela n’a pas été d’une grande utilité, souligne la BCE selon la conclusion d’une évaluation réalisée en 2021 par le ministère des Finances.

L’avis de la BCE n’étant pas contraignant, la Chambre des représentants pourrait l’ignorer. Des plans avaient déjà été mis en place en Espagne, en Italie, en Slovénie et en Lituanie pour punir les banques avec un impôt supplémentaire sur les prétendus bénéfices excédentaires et les faibles taux d’intérêt de l’épargne après que les conseils de la BCE aient été affaiblis ou annulés.

BCE, taxes bancaires

Partager avec des amis

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*