Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le avril 3, 2024
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Le secteur des puces d’Eindhoven prospère malgré l’incertitude
Une discussion innovante
La décision du cabinet sortant d’investir des milliards dans le secteur des puces a été accueillie à bras ouverts par les fabricants de machines à puces ASML et le fabricant de puces NXP de la région d’Eindhoven. Toutefois, certaines incertitudes persistent. Le plan d’investissement vise à préserver le secteur qui revêt une importance majeure dans la région. Dijsselbloem, président de Brainport et maire d’Eindhoven, a joué un rôle important dans la prise de décision, fier du fait qu’Eindhoven abrite la plus grande entreprise de fabrication de puces au monde, ASML. Bien qu’elle se soit félicitée de cette décision, ASML n’a donné aucune garantie explicite que sa croissance prévue se produira définitivement aux Pays-Bas. ASML est à un stade avancé de prise de décision et a fait part de spéculations sur une éventuelle concentration sur son pays d’origine, les Pays-Bas.
Rôle critique de l’éducation
Le secteur de l’éducation a également constaté un impact positif significatif de la décision du Cabinet, avec des institutions comme la Fontys Hogeschool, le Summa College et la TU Eindhoven qualifiant cette décision de grand pas en avant vers l’augmentation du nombre d’étudiants dans les disciplines techniques. Bien que le projet soit largement associé à ASML, il vise à retenir davantage d’entreprises technologiques dans la région. Le projet se concentre sur l’amélioration de l’éducation, l’amélioration des infrastructures et la création de logements supplémentaires dans la région. Ces mesures contribueront à améliorer l’écosystème commercial et à rendre le site plus attractif pour les entreprises technologiques.
Explorer les contrôles à l’exportation et la politique fiscale
Dijsselbloem admet deux facteurs moins sous son contrôle qui pourraient influencer la continuité. L’une des principales préoccupations concerne les réglementations à l’exportation, en particulier celles qui affectent la distribution d’ASML en Chine. Ces dernières années, ces restrictions sont devenues de plus en plus strictes et le gouvernement s’est engagé à faciliter une meilleure coordination européenne sur cette question. La politique fiscale est un autre sujet de préoccupation qui touche toutes les entreprises aux Pays-Bas. Les avantages fiscaux accordés aux entreprises ont été réduits pour financer d’autres plans – une décision qui a suscité le mécontentement des industries du secteur des puces.
Gouvernement contre entreprises sur l’achat d’actions et la fiscalité
L’achat d’actions propres, actuellement non imposées mais soumises à un nouveau prélèvement de 15 pour cent, soulève un autre point de discorde. Cette taxe pourrait coûter aux entreprises entre des dizaines et des centaines de millions d’euros par an, un coût qu’elles n’auraient pas à supporter ailleurs. De tels coûts sont difficiles à faire accepter aux entreprises internationales qui doivent les expliquer aux actionnaires et administrateurs étrangers. Dans sa communication au Parlement sur l’augmentation d’un milliard de dollars, le cabinet sortant reconnaît les inquiétudes des entreprises sur cette question. À l’inverse, les décisions finales sur les plans appartiennent à la Chambre des représentants.
Un avenir incertain mais prometteur
Les changements politiques proposés, notamment en matière fiscale, pourraient nécessiter davantage de temps pour être pleinement mis en œuvre. Cependant, le maire Dijsselbloem reste optimiste et termine en lançant un appel aux hommes politiques de La Haye, les invitant à permettre aux Pays-Bas d’être un terreau fertile et d’accueil pour les talents internationaux, confirmant que « ces entreprises attirent les meilleurs talents du monde entier. Des physiciens titulaires d’un doctorat viennent ici pour aider à construire la prochaine machine intelligente. S’il vous plaît, permettez-nous de les accueillir aux Pays-Bas ».
Secteur des puces, Eindhoven
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