Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le février 23, 2024
Table des matières
Les attaques de ransomware poussent 20 % des entreprises à payer une rançon
Comprendre les mérites du rapport
Les attaques de ransomwares constituent sans aucun doute l’une des menaces les plus importantes auxquelles les entreprises sont confrontées aujourd’hui. Selon des statistiques récentes établies par des sociétés de police et de sécurité, les cybercriminels ont lancé avec succès 147 attaques de ransomware contre d’importantes organisations néerlandaises au cours de l’année écoulée. Les répercussions de ces attaques ont été si graves qu’environ 18 % de ces organisations ont fini par payer une rançon pour récupérer l’accès à leurs données et systèmes cruciaux. Jusqu’à récemment, les informations concernant les attaques de ransomwares étaient étroitement gardées par les forces de l’ordre et les agences de sécurité, ce qui rendait les statistiques insaisissables. Les chiffres actuels ne prennent en compte que les déclarations des entreprises employant plus de 100 salariés. Willem Zeeman, expert légiste chez Fox-IT, estime que les chiffres réels pourraient être légèrement plus élevés étant donné que toutes les entreprises ne parlent pas ouvertement d’une attaque, principalement par crainte d’une atteinte à leur réputation.
Le monde obscur de Rançongiciel
Les ransomwares, terme dérivé de la combinaison de « rançon » et de « logiciel », sont utilisés par les cybercriminels pour pirater les systèmes informatiques d’entreprises ou de particuliers. Le ransomware crypte les fichiers sur un système compromis, interdisant ainsi l’accès de l’utilisateur jusqu’à ce qu’une rançon soit payée, généralement en cryptomonnaie, ce qui offre aux attaquants un haut niveau d’anonymat. Les hypothèses passées suggéraient une forte propension des entreprises à capituler face à ces exigences criminelles. En 2019, Coveware, société spécialisée dans les ransomwares, estimait qu’une rançon était versée dans environ 85 % des cas. Cependant, selon Zeeman, ce pourcentage est en baisse constante ces dernières années, grâce à une sensibilisation croissante aux ransomwares et à de solides plans de récupération mis en place par de nombreuses entreprises. Néanmoins, le montant réel de la rançon reste généralement secret.
La vulnérabilité des entreprises individuelles
Contrairement à la croyance populaire, les petites entités telles que les entreprises individuelles sont souvent la proie de ces cyberattaques, principalement en raison de l’absence de plans de rétablissement adéquats. Les chiffres de Statistics Nederlands révèlent que près des deux tiers des victimes de ransomwares sont des travailleurs indépendants, qui capitulent toutefois rarement face aux demandes de rançon.
L’ère des hackers Lockbit
De nombreuses organisations néerlandaises, dont l’Université de Maastricht, le groupe VDL, RTL Nederland et KNVB, ont été la cible d’attaques de ransomwares ces dernières années. Dans la plupart des cas, ces attaques ont donné lieu au paiement de rançons. Le célèbre gang de hackers Lockbit, à l’origine de la crise des otages du KNVB, a été en grande partie démantelé cette semaine. Les services de sécurité et de police de différents pays ont mis en place une opération imitant les techniques du groupe de hackers, conduisant au rachat de leur plateforme et à la saisie de leurs données. Même s’il a été salué comme une réussite de détective intelligent, seules deux arrestations ont été effectuées jusqu’à présent, et il n’est pas rare qu’un tel ransomware refait surface sous un nouvel avatar.
Attaques de rançongiciels
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