Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le novembre 30, 2024
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Des milliers de personnes déplacées par les nouvelles violences en Syrie, l’aide est difficile
Des milliers de personnes déplacées par les nouvelles violences en Syrie, l’aide est difficile
Les combats qui ont éclaté en Syrie cette semaine ont provoqué un afflux de réfugiés de plusieurs milliers de personnes. Les civils s’éloignent du front pour leur propre sécurité.
Les rebelles islamistes ont commencé mardi une offensive majeure contre les forces gouvernementales dans la province d’Idlib. Parce que l’attaque a pris de court l’armée gouvernementale, les insurgés ont depuis fait de grands progrès : ils ont pris le contrôle de plusieurs endroits stratégiques et ont atteint la périphérie de la ville d’Alep.
Il s’agit des combats les plus violents depuis la trêve de 2020 qui a mis en place un équilibre précaire en Syrie. Les rebelles ne détenaient qu’une partie du nord-est après que le président Assad, avec l’aide de la Russie et de l’Iran, les ait repoussés du reste du pays.
Une guerre civile fait rage dans le pays depuis le printemps arabe de 2011. Au moins un demi-million de personnes ont été tuées.
14 000 en fuite
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, environ 240 personnes ont été tuées ces derniers jours. Les rebelles de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) auraient perdu au moins 135 personnes, l’armée gouvernementale plus de 80.
Parmi les victimes figurent également au moins 20 civils, dont des enfants. Par exemple, selon les médias officiels syriens, quatre personnes ont été tuées lorsqu’un dortoir d’étudiants de l’Université d’Alep a été touché par un projectile rebelle.
Selon l’ONU, au moins 14 000 personnes ont fui les violences, dont la moitié sont des mineurs. Le soutien aux personnes déplacées est difficile car de nombreuses organisations humanitaires ont suspendu leur travail en raison des combats. À Idlib, par exemple, des dizaines de projets alimentaires ont été fermés et l’occupation des installations médicales a été réduite.
Soutien russe
« Je préparais le petit-déjeuner pour mes enfants quand j’ai entendu un avion survoler », a déclaré à l’AFP Samira Suleiman, 50 ans, depuis un petit camp de réfugiés. « Nous avons immédiatement couru dans le désert jusqu’à ce qu’une voiture puisse nous emmener ici. »
Une autre femme déplacée affirme que les forces gouvernementales syriennes ont lancé des attaques contre son quartier. Elle reçoit l’aide des soldats russes, qui disposent toujours de bases aériennes et navales dans le pays pour soutenir le président Assad.
Le Kremlin a déclaré aujourd’hui qu’il espérait que le gouvernement syrien rétablirait le calme le plus rapidement possible. Il affirme donc offrir son soutien pour les attaques contre les bastions rebelles.
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