Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le février 6, 2024
Les colonies pour la sécurité – la solution israélienne au problème de Gaza
Les colonies pour la sécurité – la solution israélienne au problème de Gaza
Il y a eu de nombreuses discussions sur ce qui arrivera à Gaza une fois qu’Israël aura décidé de mettre fin aux sanctions contre le Hamas. Les développements récents ont fourni au monde une image assez claire de l’avenir qui, selon certains Israéliens, devrait se dérouler dans une Gaza post-palestinienne.
Ici est un article récent du Times of Israel :
Bien que la conférence sur les colonies pour la sécurité ait reçu relativement peu de couverture dans les médias occidentaux, elle a été importante car elle a réuni 12 ministres israéliens, dont plusieurs du parti Likoud de Benjamin Netanyahu, et 15 membres de la Knesset, dont le chef du sionisme religieux, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, Otzma. Le chef de Yehudit, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, et les ministres du Likud Miki Zohar, Haim Katz, Idit Silman, May Golan, Shlomo Karhi et Amichai Chikli. L’ensemble de la faction Otzma Yehudit à la Knesset était également présente, dirigée par le chef du parti Ben Gvir, tandis que des dirigeants religieux d’extrême droite, dont l’influent rabbin Dov Lior, étaient également présents, aux côtés de 5 000 participants.
En 2005, Israël a démantelé les 21 colonies qu’elle avait construit illégalement dans la bande de Gaza dans le cadre de son désengagement des territoires occupés qu’elle contrôlait après la guerre des Six Jours de 1967, lorsque l’Égypte avait perdu le contrôle de Gaza.Ici est une carte montrant les zones contrôlées par Israël à Gaza :
Ici est une carte montrant les anciennes colonies israéliennes à Gaza :
Dans ce contexte, revenons à la conférence Settlements for Security.Ici est une affiche pour la conférence :
Lors de la conférence, cette carte a été montrée aux participants, décrivant le rétablissement de 15 colonies précédentes et l’emplacement de 6 nouvelles, notant que les colonies sont situées dans la ville de Gaza et dans la ville méridionale de Khan Yunis, toutes deux ravagées par les attaques israéliennes. actions militaires :
Grâce à couverture de la conférence par Oren Ziv du +972 Magazine, nous avons quelques détails sur ce qui s’est passé lors de la conférence sur les règlements pour la sécurité. Tout d’abord, voici une citation de Daniella Weiss, présidente de l’organisation de colons Nahala, lorsqu’on lui a demandé ce qui arriverait aux 2,3 millions de Palestiniens qui habitent actuellement à Gaza avec mes audaces partout :
« Les Arabes vont bouger… Le 7 octobre a changé l’histoire. Gaza, la porte sud d’Israël, sera grande ouverte. Les habitants de Gaza quitteront [la bande de Gaza] pour se rendre dans toutes les régions du monde et le peuple juif fera prospérer la terre de nos ancêtres. Chaque motte de la Terre d’Israël que nos soldats ont à leur portée nous donne la force nécessaire pour lutter contre un ennemi cruel et éternel. Ce n’est pas vers un pays étranger que nous retournons, mais plutôt vers les sables dorés de notre Gaza. Il n’y a pas de « jour d’après » : le lendemain, c’est aujourd’hui, c’est chaque jour où le peuple juif est victorieux et revient s’installer à Gaza. »
Elle a poursuivi en expliquant que, tout comme Israël « ne leur donne pas de nourriture » afin de faire pression sur le Hamas pour qu’il libère les otages, Israël ne devrait pas non plus « leur donner quoi que ce soit, ils devront donc déménager ». Le monde l’acceptera.
En réponse à une banderole indiquant « Seul le transfert apportera la paix », le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a répondu :
« Oui, et aussi [il doit y avoir] une solution morale, logique, biblique et halakhique [loi religieuse juive], encourageant la migration et appliquant la peine de mort aux terroristes… pour les encourager à partir. »
Le ministre des Communications, Shlomo Kara, a déclaré :
« Il n’y aura jamais d’État palestinien entre le fleuve (Jordan) et la mer (Méditerranée)… Nous avons l’obligation d’agir, pour notre bien et pour le bien des [civils de Gaza] soi-disant non impliqués, en faveur d’une migration volontaire. Même si la guerre qui nous a été imposée transforme la question de la migration volontaire en coercition au point qu’ils disent : « Je veux [partir] ».
Au cas où vous penseriez que ces points de vue représentent une infime minorité d’Israéliens, unsondage menée le 15 novembre 2023 a montré que 44 pour cent de la population israélienne est favorable à la reprise des colonies à Gaza et 39 pour cent s’opposent aux réinstallations. Parmi ceux qui se définissent comme étant de droite, 60 pour cent sont favorables à la réinstallation, contre seulement 16 pour cent de ceux qui se définissent comme étant de centre-gauche.
Même si, aux yeux des gouvernements occidentaux, en particulier aux États-Unis, le projet de réinstallation de Gaza peut sembler quelque peu improbable, en fait, si l’on regarde la destruction de Gaza depuis le 7 octobre 2023, on peut facilement voir comment Israël se prépare à prendre Gaza comme sienne. Il suffit de regarder l’exemple de la Cisjordanie pour voir l’avenir de Gaza sous contrôle israélien. Le concept d’une solution à deux États est irréalisable dans l’environnement actuel propagé par les politiciens et la population de droite d’Israël, peu importe ce que l’administration Biden semble croire publiquement.
Problème de Gaza
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