Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le septembre 10, 2023
Il va y avoir quelques sets à ce Rugby
L’Irlande, championne en titre du Grand Chelem et conquérant historique des Kiwis, a été écartée comme favori marginal, avec 21,7 % de chances de remporter le trophée William Webb Ellis le 28 octobre.
La France, hôte, pleine de conviction et de sens du destin, était à 21,4%.
Champions en titre Afrique du Sud et les puissances pérennes que la Nouvelle-Zélande suivaient de près avec respectivement 20,5 % et 20,2 %.
Jamais auparavant une Coupe du monde n’avait été aussi excitante. Comme l’ont prouvé les mégaoctets dépensés, vous pouvez présenter des arguments convaincants pour tous et absolument aucune garantie sur ce qui suit.
L’Irlande a de la cohésion et de la ruse, soutenues par le livre de jeu d’Andy Farrell, aussi épais, complexe et plein de tromperies qu’un roman de Dickens.
Johnny Sexton, leur totem de 38 ans, danse pour la dernière fois, sa carrière de rugby se terminant à chaque fois que la campagne irlandaise se termine. Soutenu par Dan Sheehan, Hugo Keenan, Caelan Doris, Mack Hansen, Garry Ringrose et le joueur mondial de l’année Josh van der Flier, c’est sans aucun doute sa meilleure et dernière chance de gloire.
Il n’y a pas de faiblesse évidente au-delà du manque d’expérience du côté commercial de ce tournoi – l’Irlande, tristement célèbre, n’a jamais dépassé les quarts de finale, au cours de neuf campagnes précédentes.
La France est privée de l’ouvreur Romain Ntamack, sur blessure. Mais Matthieu Jalibert, son remplaçant, connaît une séquence de boucanier similaire et peut compter sur les services de son capitaine et meilleur demi de mêlée du monde Antoine Dupont à portée de main. Une ligne arrière soyeuse est assortie d’un pack d’acier, qui marie le poids d’un piano avec les mains de tinteurs d’ivoire de qualité concert.
L’Afrique du Sud a ajouté une autre dimension à son stéréotype du crash-and-bash, avec les talents de créateur de jeux de Manie Libbok et Damian Willemse libérant plus régulièrement Kurt Lee-Arendse et Cheslin Kolbe. Une victoire contre la Nouvelle-Zélande à Twickenham lors de leur dernier match de préparation la semaine dernière était une déclaration inquiétante de leur intention de conserver ce qui leur appartient.
Et cette défaite mise à part, la Nouvelle-Zélande, pour une fois ni championne ni grand favori, arrive en ébullition. Ils ont dominé le reste de l’hémisphère sud lors du championnat de rugby de cette année et, dans les ailes, Will Jordan et Mark Telea représentent une menace électrisante.
Ainsi, n’importe lequel des quatre pourrait gagner.
L’Angleterre et le Pays de Galles étaient bien installés dans le top quatre mondial. L’Irlande était cinquième. La France était septième.
L’équipe écossaise est peut-être la meilleure depuis une génération. Leur profondeur en dernière ligne est telle que Hamish Watson, un Lion britannique et irlandais contre l’Afrique du Sud il y a deux ans, pourrait bien être sur le banc.
Mais mis dans une poule avec l’Irlande et l’Afrique du Sud, leurs espoirs d’un parcours décent ont été gravement compromis.
En revanche, l’Angleterre, dont les attentes ont été refroidies par trois défaites en quatre matchs de préparation après un troisième Tournoi des Six Nations consécutif et dégonflé, peut se permettre de perdre son premier match contre l’Argentine (une possibilité très réelle).
S’ils peuvent vaincre une équipe talentueuse des Fidji et une Australie dirigée par Eddie Jones qui a abandonné certains de ses propres noms établis en quête de cohérence, la première place de la poule C est pour eux.
La victoire du Portugal en barrages contre les États-Unis signifie son retour au tournoi pour la première fois en 16 ans.
Cette édition sera également remplie d’intrigues sur une équipe des Tonga parsemée d’anciens All Blacks, une équipe japonaise entreprenante qui tente de s’appuyer sur une Coupe du Monde à domicile et une première apparition en quart de finale. Reste à savoir si la Géorgie peut réaliser sa meilleure chance de créer la surprise. être vu.
Sur le terrain, la répression de la hauteur des tacles et le blizzard de cartons qui en résulte affecteront les matchs. Les lois sur les pannes sont difficiles à définir et à comprendre, même pour un fan chevronné. Réduire les risques de traumatismes crâniens répétés est une priorité.
Le rugby
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