L’obsession de Paris pour la Ligue des Champions : le Racing Club déjà guetté par le succès du PSG

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le octobre 25, 2024

L’obsession de Paris pour la Ligue des Champions : le Racing Club déjà guetté par le succès du PSG

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L’obsession de Paris pour la Ligue des Champions : le Racing Club déjà guetté par le succès du PSG

Enzo Francescoli, David Ginola et Pierre Littbarski. C’étaient les Neymar, Kylian Mbappé et Lionel Messi des années 1980. Ils étaient les stars du Matra Racing Club de Paris, un club ambitieux qui souhaitait amener la Coupe d’Europe I à Paris.

Ce succès européen ne s’est pas concrétisé et Paris attend donc toujours la première victoire du tournoi le plus important du football interclubs. Car le Paris Saint-Germain, adversaire du PSV en Ligue des champions ce soir, n’a également jamais remporté de premier prix européen depuis sa création en 1970.

Et le Racing Club ? C’est désormais un club modeste de quatrième niveau français.

Paris est aux prises avec une obsession pour la Ligue des Champions

« C’était un beau club avec de beaux noms et beaucoup d’ambitions. Mais il n’a pas pu s’en rendre compte », raconte Sonny Silooy, qui y a joué pendant deux saisons à la fin des années 1980. Il n’a pas remporté la Coupe d’Europe, mais s’est battu contre la relégation dès sa deuxième année. Il retourne ensuite rapidement à l’Ajax.

Le nouveau Berlusconi

Le fait qu’il soit parti était également dû au fait que le riche propriétaire s’était à nouveau retiré du club. Matra était le jouet de l’homme d’affaires français Jean-Luc Lagardère, directeur de l’entreprise du même nom qui produisait des magazines, des voitures, des armes et des avions. Lagardère revend le club et accepte les quelque 100 millions d’euros de pertes.

Le rêve qu’il avait fait s’est effondré. Silooy se souvient encore de la perspective qui l’a amené : « Ils voulaient faire comme l’AC Milan et l’Olympique de Marseille : avec de riches propriétaires comme Belursconi et Tapi », raconte l’ancien latéral. « Nous avions aussi un homme comme ça. Mais après ces deux années, il en avait assez vu.

Trois fois plus de charme ?

Une fois de plus, des projets sont prévus pour aider Paris à remporter le succès du football européen. Le milliardaire français Bernard Arnault et Red Bull planifient ensemble le club de football français du Paris FC prendre le relais. Leur objectif est de doter la ville de Paris d’un deuxième grand club, après le Paris Saint-Germain, capable de concourir au plus haut niveau européen.

Silooy pense qu’avec un peu plus de patience, le projet aurait pu être un succès. Mais cela fut vite terminé. « La patience n’existe pas à Paris », déclarait plus tard l’entraîneur Alain de Martigny dans le New York Times. « Nous sommes bien plus mis en avant que les clubs d’autres endroits en France. Il en a toujours été ainsi. Une équipe à Paris ne peut pas être moyenne.

Le Racing a effectivement atteint la finale de la Coupe l’année qui a suivi le départ de Lagardère, mais la spirale descendante a commencé peu de temps après. Le Parc des Princes, le stade où jouaient initialement le Racing Club et le PSG, a été dit au revoir. Car le grand stade était rarement plein.

Les enfants en vert

David Ginola l’a décrit avec justesse dans le New York Times. « Je me souviens d’un match à domicile au Parc des Princes. Pour remplir le stade, les enfants étaient admis gratuitement.

Mais même avec les enfants, l’effet escompté n’a pas été obtenu. « On a joué contre Saint-Étienne. Quand je suis sorti pour l’échauffement, j’ai regardé autour de moi et j’ai vu partout des enfants en vert (la couleur de Saint-Étienne, ndlr). Cela ressemblait à un match à l’extérieur.

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