Deux hommes exécutés pour avoir insulté l’islam et le prophète Mahomet

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le mai 8, 2023

Deux hommes exécutés pour avoir insulté l’islam et le prophète Mahomet

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Deux hommes exécutés pour avoir insulté l’islam et le prophète Mahomet

Yousef Mehrdad et Sadrollah Fazeli Zare ont été exécutés à la prison d’Arak dans la province de Markazi, en Iran, pour avoir insulté l’islam et le prophète Mahomet. Les deux hommes, qui exploitaient des plateformes en ligne faisant la promotion de l’athéisme et de la haine envers l’islam, ont été arrêtés en 2020 et placés à l’isolement pendant des mois sans avoir accès à leurs familles. Des peines moins sévères ont été prononcées pour des condamnations antérieures pour blasphème, ce qui rend flous les motifs de la décision d’exécuter Mehrdad et Fazeli Zare.

Exécutions en Iran

L’Iran reste l’un des pays les plus meurtriers au monde, avec le plus grand nombre d’exécutions par habitant. Selon Droits de l’homme en Iran, une organisation à but non lucratif basée à Oslo, 203 prisonniers ont été exécutés cette seule année, l’année dernière enregistrant le nombre le plus élevé depuis 2015. La majorité des prisonniers ont été condamnés à mort pour crimes liés à la drogue et meurtre, mais au moins 4 personnes ont condamné à mort pour avoir participé à des manifestations contre le régime iranien. De plus, des experts de l’ONU ont appelé la majorité chiite du pays à mettre fin à la persécution et au harcèlement des minorités religieuses comme les chrétiens et les athées.

Réaction internationale

La Commission américaine sur la liberté religieuse internationale et divers groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué la peine capitale imposée par l’Iran aux condamnés pour blasphème. Les exécutions pour blasphème sont peu fréquentes dans le pays et des peines moins sévères telles que la flagellation sont généralement infligées. L’augmentation du nombre d’exécutions cette année suscite des inquiétudes quant à la vision du gouvernement iranien sur la liberté d’expression.

Le cas de Mahsa Amini

Mahsa Amini, une Iranienne de 22 ans, est décédée en état d’arrestation dans un fourgon de police en septembre de l’année dernière pour ne pas avoir respecté le code vestimentaire strict de l’Iran pour les femmes. Quatre personnes ont été condamnées à mort pour les manifestations qui ont éclaté après son arrestation. Les experts de l’ONU ont appelé à la fin du harcèlement et de la persécution des citoyens iraniens de différentes croyances et confessions.

Clé à emporter

Suite à une forte augmentation des exécutions en Iran, des groupes de défense des droits et Les Nations Unies remettent en question le système iranien de la peine capitale. Les exécutions de Yousef Mehrdad et de Sadrollah Fazeli Zare ont suscité de nouvelles inquiétudes quant au déclin de la liberté d’expression dans le pays.

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