Le Canada enquête sur des activités criminelles violentes liées au gouvernement indien

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le octobre 18, 2024

Le Canada enquête sur des activités criminelles violentes liées au gouvernement indien

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Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante au sujet de l’enquête en cours sur les activités criminelles violentes liées au gouvernement de l’Inde :

« Le Canada est un pays fondé sur la primauté du droit et la protection de nos citoyens est primordiale. C’est pourquoi, lorsque nos services d’application de la loi et de renseignement ont commencé à enquêter sur des allégations crédibles selon lesquelles des agents du gouvernement indien étaient directement impliqués dans le meurtre d’un citoyen canadien, Hardeep Singh Nijjar, en sol canadien – nous avons répondu.

« Nous avons fait part de nos préoccupations au gouvernement indien et lui avons demandé de travailler avec nous pour faire la lumière sur cette question importante. Parallèlement, la police et les agences de sécurité ont utilisé tous les outils à leur disposition pour assurer la sécurité des Canadiens. Aujourd’hui, compte tenu des témoignages présentés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC), nous prenons des mesures supplémentaires pour protéger les Canadiens.

« Comme l’a déclaré plus tôt aujourd’hui le commissaire de la GRC, Mike Duheme, la GRC dispose de preuves claires et convaincantes selon lesquelles des agents du gouvernement indien se sont livrés et continuent de se livrer à des activités qui constituent une menace importante pour la sécurité publique. Cela comprend des techniques clandestines de collecte d’informations, un comportement coercitif ciblant les Canadiens d’origine sud-asiatique et la participation à plus d’une douzaine d’actes menaçants et violents, y compris des meurtres. C’est inacceptable.

« Bien que la GRC et les responsables de la sécurité nationale aient tenté de travailler avec le gouvernement indien et leurs homologues indiens chargés de l’application de la loi sur cette question, elles ont été refusées à plusieurs reprises. C’est pourquoi, ce week-end, les responsables canadiens ont pris une mesure extraordinaire. Ils ont rencontré des responsables indiens pour partager des preuves de la GRC, selon lesquelles six agents du gouvernement indien sont des personnes intéressées par des activités criminelles. Et malgré les demandes répétées adressées au gouvernement indien, celui-ci a décidé de ne pas coopérer. Étant donné que le gouvernement indien refuse toujours de coopérer, ma collègue la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, n’avait qu’un choix.

« Aujourd’hui, elle a émis un avis d’expulsion pour ces six personnes. Ils doivent quitter le Canada. Ils ne pourront plus agir comme diplomates au Canada, ni rentrer au Canada, pour quelque raison que ce soit. Soyons clairs : les preuves mises en lumière par la GRC ne peuvent être ignorées. Cela nous amène à une conclusion : il est nécessaire de perturber les activités criminelles qui continuent de constituer une menace pour la sécurité publique au Canada. C’est pourquoi nous avons agi. Parce que nous défendrons toujours – avant tout – le droit des Canadiens de se sentir en sécurité dans leur propre pays.

« Nous ne tolérerons jamais qu’un gouvernement étranger menace et tue des citoyens canadiens sur le sol canadien – une violation profondément inacceptable de la souveraineté du Canada et du droit international.

« Une fois de plus, nous appelons le gouvernement indien à coopérer avec nous dans cette enquête – pour mettre fin à son inaction et à sa rhétorique trompeuse ; reconnaître la crédibilité et la gravité des preuves et des informations que nous avons partagées jusqu’à présent ; et de réitérer, sans équivoque, que sa position sur les opérations extrajudiciaires à l’étranger sera désormais sans équivoque alignée sur le droit international.

« Le Canada défendra toujours la primauté du droit et les principes fondamentaux sur lesquels reposent les sociétés libres et démocratiques. Nous exhortons le gouvernement indien à faire de même.

« Je sais que les événements de la dernière année et les révélations d’aujourd’hui ont ébranlé de nombreux Canadiens, particulièrement ceux des communautés indo-canadiennes et sikhes. Beaucoup d’entre vous sont en colère, bouleversés et effrayés. Je comprends ça. Cela ne devrait pas arriver. Le Canada et l’Inde ont une longue et riche histoire, ancrée dans des liens étroits entre les peuples et dans les investissements des entreprises, mais nous ne pouvons pas accepter ce que nous constatons actuellement. Le Canada respecte pleinement la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Inde, et nous nous attendons à ce que l’Inde fasse de même pour nous.

« En tant que Premier ministre, il est de ma responsabilité de rassurer ceux qui estiment que leur sécurité a été compromise. Mais surtout, il est de ma responsabilité d’agir et de ne jamais hésiter à faire le nécessaire pour protéger les Canadiens. C’est précisément ce que nous faisons aujourd’hui.

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