Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le décembre 4, 2024
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Les États-Unis limitent à nouveau les exportations de puces vers la Chine, les conséquences pour ASML restent incertaines
Les États-Unis limitent à nouveau les exportations de puces vers la Chine, conséquences pour ASML encore incertain
Les États-Unis prennent pour la troisième fois des mesures pour empêcher la Chine d’acquérir des puces informatiques avancées. Washington espère ainsi ralentir autant que possible l’avancée de la Chine dans le domaine de l’IA (intelligence artificielle) et ainsi empêcher la Chine d’acquérir une position plus puissante dans le domaine militaire.
Les nouvelles mesures visent 24 types d’équipements de machines à copeaux qui n’étaient pas soumis aux restrictions jusqu’à présent. Les États-Unis utiliseront une mesure spéciale pour forcer les entreprises non américaines qui disposent de logiciels ou de matériels américains dans leurs machines à coopérer.
140 partis chinois sont également ajoutés à une liste noire. Les sociétés de puces qui souhaitent commercer avec les parties figurant sur cette liste doivent demander une licence. Dans la pratique, il est prévu que cela ne soit pas délivré.
Le fabricant néerlandais de machines à puces ASML a également dû faire face à des restrictions ces derniers temps. Normalement, ces règles ont également des conséquences pour les entreprises non américaines, via la règle dite des produits directs étrangers. Grâce à cette règle, Washington a son mot à dire sur les machines des entreprises étrangères si elles contiennent du matériel ou des logiciels américains.
Le soutien de La Haye
Dans ce cas, les sanctions américaines n’ont aucune conséquence directe pour le géant de la haute technologie de Veldhoven. Une exception a été faite, rapporte notamment le Financial Times. Dans un communiqué, ASML a déclaré que si le gouvernement néerlandais arrivait à la même analyse que les Américains, l’exportation de certains types de machines à puces vers des endroits spécifiés pourrait être affectée.
Cela signifie qu’ASML reçoit une certaine forme de soutien de la part du gouvernement néerlandais. Au lieu que l’entreprise doive demander une licence à Washington, ses activités doivent être menées à La Haye. C’est la préférence d’ASML.
Il n’y a pas de réponse à la question de savoir si les Pays-Bas suivront les Américains. Le Commerce extérieur ne veut pas « anticiper » cela. Il est toutefois souligné que les Pays-Bas « partagent les inquiétudes américaines concernant les exportations incontrôlées d’équipements semi-conducteurs avancés ».
ASML s’attend à ce que les dernières restrictions n’aient pas de conséquences financières directes et que, pour l’année prochaine, l’impact se situe dans les marges mentionnées précédemment. Cela signifie que l’entreprise table toujours sur un chiffre d’affaires compris entre 30 et 35 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires en provenance de Chine devrait être de 6 à 7 milliards.
Ces mesures pourraient également avoir des conséquences pour une autre société néerlandaise de puces, ASM d’Almere, a écrit plus tôt l’agence de presse Reuters. L’entreprise affirme qu’elle examine toujours les nouvelles mesures et ne peut pas encore y répondre de manière substantielle.
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