L’UE veut que la Géorgie abroge la loi controversée qui vient d’être adoptée

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le mai 16, 2024

L’UE veut que la Géorgie abroge la loi controversée qui vient d’être adoptée

Georgia

L’UE veut que la Géorgie abroge la loi controversée qui vient d’être adoptée

L’Union européenne a appelé la Géorgie à abroger sa loi controversée sur les « agents étrangers ». Selon cette nouvelle loi, les organisations qui reçoivent plus de 20 pour cent de leur financement de l’étranger doivent s’enregistrer en tant qu’« agent étranger ».

La loi a finalement été adoptée par le Parlement hier, avec 84 voix pour et 30 voix contre. Le gouvernement affirme que la loi est nécessaire pour empêcher les « acteurs étrangers nuisibles » de tenter de déstabiliser la politique en Géorgie. Les opposants craignent que la loi conduise la Géorgie à se concentrer davantage sur la Russie et moins sur l’UE.

L’UE prévient désormais que la loi compromet les projets de la Géorgie d’adhérer au partenariat. « L’adoption de cette loi a un impact négatif sur les progrès de la Géorgie sur la voie de l’UE », ont déclaré dans une déclaration le chef des affaires étrangères de l’UE, Borrell, et le commissaire à l’élargissement, Várhelyi.

« Le choix de l’avenir est entre les mains de la Géorgie. Nous exhortons les autorités géorgiennes à abroger cette loi.»

La présidente géorgienne Salomé Zourabichvili est en désaccord avec le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, et a promis d’opposer son veto à la loi. Mais le parti au pouvoir dispose de la majorité et peut passer outre.

Manifestations massives

Ces dernières semaines, de nombreuses manifestations ont eu lieu contre cette loi. Hier, des milliers de manifestants ont occupé un carrefour important dans la capitale géorgienne, Tbilissi. Ils se sont rencontrés à Heldenplein, un carrefour où converge la circulation des différents quartiers.

Selon la police, treize manifestants ont été arrêtés. L’un d’eux présente de graves coupures et contusions à la tête, rapportent les médias géorgiens.

Samedi, des dizaines de milliers de Géorgiens sont descendus dans la rue, mécontents de la loi. « Pas d’ombre russe sur l’avenir de la Géorgie », pouvait-on lire sur l’une des nombreuses pancartes de protestation brandie par une jeune femme. D’autres pancartes indiquaient : « Non aux lois russes » et « Non à la Russie, oui à l’Europe ».

Géorgie

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