La fin de l’ère Trudeau et comment l’histoire du Parti libéral se répète

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le janvier 9, 2025

La fin de l’ère Trudeau et comment l’histoire du Parti libéral se répète

Trudeau Era

La fin de l’ère Trudeau et comment l’histoire du Parti libéral se répète

Alors que la porte à Ottawa a finalement frappé Justin Trudeau dans le cul et que le Parti libéral s’apprête déjà à se distancier de son héritage dystopique en se rebaptisant « Parti anti-Trudeau », un retour sur l’histoire est tout à fait pertinent.

  

Si nous remontons à mars 1983, le journaliste canadien Jack Webster a interviewé Brian Mulroney, alors chef du Parti progressiste-conservateur et de l’opposition, au sujet du gouvernement de Pierre Trudeau et de son remplaçant potentiel, John Turner, qui a pris ses fonctions en juin 1984 :

 

 

Voici l’échange avec mon audacieux :

 

Webster – Mais quand ils font sortir Turner du placard, lui aussi est le candidat idéal.  Il peut vous battre d’une certaine manière.  

 

Mulroney – Oh non, il ne peut pas.  Je vais vous le dire Jack, il faudra plus qu’un changement cosmétique de dernière minute de la part du Parti libéral pour changer la façon de penser de ce pays.

Je ne veux pas parler de M. Turner ou de M. MacDonald ou de qui que ce soit en particulier, mais laissez-moi vous dire ceci.  Les dommages et la tristesse qui ont été infligés à la population canadienne par les actions d’un gouvernement libéral au cours des 15 dernières années sont si importants qu’il faudra infiniment plus qu’un petit changement cosmétique et un petit remaniement libéral typique au dernière minute, un de leurs comme on les appelle au Québec ‘un stunt’.  Vous savez que l’un des grands coups dont les libéraux sont capables, il en faudra infiniment plus pour faire changer d’avis le peuple canadien à propos d’un gouvernement qui a absolument dévasté ce pays.

 

Nous ne pouvons qu’espérer que les électeurs canadiens n’oublieront pas l’héritage de Trudeau.

 

Ce « coup » est exactement le manuel que les candidats potentiels à la direction du Parti libéral du Canada de l’après-Trudeau vont utiliser, en particulier l’ancienne vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland qui, dans sa lettre de démission, a déjà pris ses distances avec son propre programme budgétaire qui a vu la dette du Canada augmenter de 923,8 milliards de dollars en septembre 2020 lorsqu’elle a pris ses fonctions, à 1,501 billion de dollars en 2024 lorsqu’elle a quitté ses fonctions.  Je parie qu’elle n’abordera pas ce sujet pendant qu’elle se présente pour remplacer son ancien patron.

 

Les propos de l’ancien premier ministre Brian Mulroney semblent prophétiques.  Le Parti libéral du Canada fera de son mieux pour appliquer une jolie couche de rouge à lèvres sur le cochon qu’il a créé pour les Canadiens depuis qu’il a pris le contrôle du Canada en octobre 2015.  Tout ce que nous pouvons espérer, c’est que les électeurs canadiens n’oublieront pas leur véritable héritage. ; des prix de l’immobilier et des loyers incontrôlables, des impôts plus élevés, y compris la taxe sur le carbone, un système de santé sous assistance respiratoire et, n’oublions pas, leur décision de geler les Canadiens qui n’étaient pas d’accord avec leur programme du système bancaire.

L’ère Trudeau

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