Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le juin 21, 2024
Les perspectives des véhicules électriques – Que pensent les consommateurs ?
Les perspectives des véhicules électriques – Que pensent les consommateurs ?
Les gouvernements occidentaux font de leur mieux pour forcer les électeurs à adopter un avenir de véhicules électriques sans carbone (selon eux). Parfois, faire transpirer les masses pendant qu’elles travaillent pour obéir aux décrets du gouvernement, c’est comme garder des chats ; ça a l’air bien sur le papier mais ça ne marche pas toujours.
L’édition 2024 de l’étude Mobility Consumer Pulse de McKinsey & Co révèle que les consommateurs ne sont pas aussi amoureux des véhicules électriques que la classe dirigeante voudrait nous le faire croire. Examinons quelques points clés de l’étude qui examine les préférences des consommateurs des 15 plus grands marchés automobiles du monde, dont le Japon, la Chine, les États-Unis, la Norvège, l’Afrique du Sud, l’Australie et le Brésil, entre autres :
1.) Probabilité que les propriétaires actuels de véhicules électriques reviennent aux véhicules à moteur à combustion interne (ICE) :
Australie – 49,21 pour cent
États-Unis – 46,47 pour cent
Brésil – 38,4 pour cent
Chine – 27,64 pour cent
Allemagne – 24,41 pour cent
Norvège – 17,78 pour cent
France – 17,68 pour cent
Italie – 14,8 pour cent
Japon – 12,86 pour cent
Les raisons du retour aux véhicules ICE étaient le coût total de possession trop élevé (34,5 %), l’incapacité de recharger à domicile (33,8 %) et le stress associé à la nécessité de recharger (c’est-à-dire l’anxiété liée à l’autonomie) (31,9 %). L’incapacité de recharger à domicile est un problème clé pour les consommateurs vivant dans des zones urbaines densément peuplées où le seul parking disponible se trouve dans la rue, ce qui signifie que les propriétaires de véhicules électriques doivent utiliser une infrastructure de recharge publique inadéquate et peu fiable.
2.) Coût d’achat élevé : 45 % des personnes interrogées n’étaient pas disposées à passer aux véhicules électriques parce qu’ils sont trop chers, même avec les subventions gouvernementales financées par les contribuables, 33 % avaient des problèmes de recharge et 39 % avaient une anxiété d’autonomie qui les empêcherait de passer à un véhicule électrique. VE.
3.) Les attentes en matière d’autonomie ne sont pas satisfaites : les attentes en matière d’autonomie ont augmenté d’environ 30 % au cours des cinq dernières années et depuis 2022, les consommateurs exigent des augmentations d’autonomie de 5 %, mais l’autonomie réelle n’a augmenté que de 2 %. Les consommateurs s’attendent à une autonomie d’au moins 291 miles (466 kilomètres) en moyenne avant d’acheter un véhicule électrique, ce qui met hors compétition de nombreux modèles les moins chers, laissant aux consommateurs des options plus chères comme Tesla et quelques autres. Plus précisément, aux États-Unis, les consommateurs s’attendent à ce qu’une batterie de VE ait une autonomie de 302 miles (486 kilomètres), alors que l’autonomie moyenne annoncée est d’environ 220 miles (354 kilomètres) et que l’autonomie réelle moyenne est de 190 miles (306 kilomètres). . Les consommateurs doivent également garder à l’esprit que l’autonomie diminue avec les températures élevées et basses et le vieillissement de la batterie, de sorte que le véhicule ayant une autonomie de 291 milles aujourd’hui n’aura pas cette autonomie à l’avenir.
Tout le monde ne sera pas d’accord avec les conclusions de cette étude, mais il est intéressant de constater qu’il existe une certaine résistance au passage imposé par le gouvernement aux véhicules électriques à batterie. Certes, un BEV profite à certains groupes de consommateurs, mais il est également clair que les consommateurs de certaines zones géographiques trouveront que les VE complets ne sont pas une option souhaitable et qu’une solution unique ne convient pas à tous.
Sources –
1.)Autopien
3.) Actualités axées sur les réparateurs
Véhicules électriques
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