La Coupe du monde de hockey 2026 revient sur les terrains d’eau

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le février 8, 2024

La Coupe du monde de hockey 2026 revient sur les terrains d’eau

2026 Hockey World Cup

La décision attendue

La Coupe du monde de hockey 2026 a pris une tournure surprenante avec la récente décision de reprendre l’utilisation des terrains d’eau pour les matchs. Contrairement aux annonces précédentes selon lesquelles elle cesserait de les utiliser, la Fédération internationale de hockey (FIH) a déclaré que la transition attendue vers les terrains secs ne serait pas encore mise en œuvre. La décision d’abandonner les champs d’eau a été bien accueillie en raison de préoccupations environnementales. Les champs irrigables traditionnels consomment de grandes quantités d’eau, et la transition vers des champs secs a constitué une opportunité de freiner cette utilisation.

Le retour aux champs d’eau

Cependant, lors de la dernière Coupe du monde de hockey à 5 à Oman, les performances des terrains secs n’ont pas répondu aux attentes et la FIH a reconnu qu’il était prématuré de passer complètement aux terrains secs. « Le terrain sec n’a pas répondu aux critères de performance et de sécurité fixés par les joueurs de hockey d’élite », a déclaré un porte-parole de la FIH. Par conséquent, des évaluations et des recherches plus approfondies ont été jugées nécessaires.

Réponses mitigées de la KNHB

La Fédération néerlandaise de hockey (KNHB) a répondu à la récente clarification sur le type de terrain avec un mélange de soulagement et de déception. Si la fédération a apprécié la clarté apportée aux préparatifs du tournoi, elle partage le sentiment de la FIH selon lequel il est regrettable que les objectifs de développement durable ne puissent pas être pleinement atteints à ce stade. Les terrains d’eau sont privilégiés par de nombreux joueurs de hockey, car ils permettent à la balle de rouler plus rapidement, permettent des actions de glissement précises et offrent une surface humide qui améliore les techniques de contrôle de la balle. ![Joueur de hockey en action sur un terrain d’eau](URL)

Préoccupations concernant les champs d’eau

Malgré ces avantages, les champs d’eau sont sous surveillance. Il est nécessaire d’arroser les terrains avant chaque match ou entraînement, ce qui entraîne une consommation annuelle estimée à 3,5 millions de litres d’eau par terrain. Des pays comme les Pays-Bas utilisent souvent l’eau des fossés ou l’eau de pluie pour la pulvérisation, mais il existe également des cas où l’eau du robinet est utilisée. Alors que le changement climatique soulève des préoccupations en matière de durabilité et que certains pays de hockey, comme l’Inde, sont confrontés à une pénurie d’eau pendant les vagues de chaleur, la FIH considère cette pratique non durable.

Progrès vers la conservation de l’eau

La Fédération internationale de hockey a souligné que des progrès notables ont été réalisés en matière de conservation de l’eau depuis les Jeux olympiques de Rio 2016, atteignant 40 % d’économies d’eau sur les terrains. Ils attendent avec impatience de nouvelles pratiques durables lors des prochains jeux d’été. « Nous nous engageons à devenir plus durables, et notre décision d’utiliser des champs d’eau lors de la Coupe du monde 2026 ne change rien à cet engagement », a déclaré un porte-parole de la FIH. Le retour inattendu des terrains d’eau lors de la Coupe du monde de hockey 2026 met en évidence l’intersection de la performance sportive et de la préservation de l’environnement, une question qui continuera à jouer un rôle central dans l’évolution des événements sportifs mondiaux.

Coupe du monde de hockey 2026

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